Cyrus

Invité

Nom : Cyrus

Surnom : Aucun

Age : 3 ans

Sexe : Mâle

(petit rajout dans la fiche) Description physique : De taille moyenne, mince mais costaud, Cyrus est un beau loup à l’épaisse fourrure grise et blanche dans la force de l’âge. Ses membres solides, sa mâchoire puissante et ses crocs tranchants en pleine santé ne peuvent que l’avantager dans les combats. De longues cicatrices barrent sa croupe et ses flancs, preuves des sévices endurés par le loup dans sa jeunesse. Des yeux mordorés et une truffe bien brillante closent ce portrait.

Histoire : Cyrus est né d’un couple de solitaires vivant près d’une petite ville. Vigoureux mâle d’une portée de six petits, majoritairement composée de sœurs, il grandit dans l’insouciance et le bonheur, jusqu’à ce que celui-ci fût troublé par de bien sombres évènements. Cyrus était alors âgé de quatre petits mois. La vaste forêt dans laquelle ses parents s’étaient installés à peine un an avant sa naissance n’était plus qu’un bois minuscule, constamment défriché par leurs voisins bipèdes. Les louveteaux, encore trop jeunes pour entreprendre un long voyage au cœur de l’hiver, handicapaient les projets de départ vers un territoire plus accueillant. Malgré leur inquiétude quant à la proximité des humains et aux dangers présentés par ceux-ci, Daemon et Rita, les parents, poursuivirent l’enseignement qu’ils prodiguaient à leurs petits depuis que ces derniers étaient en âge de se déplacer. Ainsi, les journées des six louveteaux étaient rythmées par les jeux, la bagarre, les piètres tentatives de hurlement et le pistage de petit gibier. La vie suivait son cours, avec ses hauts et ses bas. Mais un jour, par une froide matinée d’hiver, tout bascula. Tandis que la chasse battait son plein pour Daemon, le mâle alpha, toute la petite troupe, accompagnée de la mère, était partie s’abreuvait au ruisseau traversant la forêt, moins d’un kilomètre plus au Nord de la tanière familiale. Soudain, alors que Rita, allongée le long de la berge, surveillait les jeux de sa progéniture d’un œil attentif, un coup de feu se fit entendre, résonnant longuement dans la vallée. Rita comprit immédiatement ce qu’il s’était passé. Son cœur lui dictait de se précipiter au secours de son compagnon, mais son instinct maternel lui intimait de rester auprès de ses rejetons, afin de les protéger. Ravagée par le chagrin, elle sentit que Daemon n’était plus de ce monde. Le grand mâle avait sacrifié sa vie pour défendre celle de sa famille. Aussitôt, la louve appréhenda le danger les menaçant, elle et sa descendance, et elle sut qu’il fallait faire vite. Elle bondit sur ses pattes, rassemblant les six louveteaux. Mais, ralentis par les plus faibles et chétifs de la portée, ils ne purent aller bien loin. Ils eurent tôt fait d’être rattrapés par un groupe d’humains –les meurtriers de Daemon- armés de fourches et de fusils, accompagnés de molosses tirant furieusement sur leurs colliers. Un des hommes, un sourire sadique traversant son visage, lâcha les laisses de trois des monstres, qui se jetèrent sur Rita avec force aboiements et grognements. La louve se défendit vaillamment, mais ses adversaires étaient d’énormes chiens, coriaces et rompus à l’art de tuer. Ils tuèrent la femelle à petit feu, lui arrachant des morceaux de chair à chaque attaque, sous les yeux terrifiés de ses petits. Pendant ce temps, deux hommes se saisirent des louveteaux et entreprirent de les noyer un à un dans le ruisseau, ne laissant pour seuls survivants que Cyrus et Yona, une de ses sœurs. Ces derniers, pelotonnés près du corps sans vie et ruisselant de sang de leur mère, virent avec effroi leurs camarades de jeu disparaitre sous la surface de l’eau et se débattre en suffoquant. Plus tard, on ramena les deux rescapés au village humain, avant de les exposer sur une place encombrée de monde dans une cage, les cadavres de leurs parents pendant au-dessus de leur prison. Le brouhaha de la foule, les visages inconnus empreints de cruauté, les aboiements des chiens, le vrombissement des voitures : autant de nouveautés terrifiantes pour les deux louveteaux apeurés. La vie de Cyrus et de sa sœur devint rapidement un enfer : chaque jour, les étranges animaux à deux pattes venaient leur vociférer des paroles incompréhensibles à la figure, des gamins leur jetaient des pierres, on les nourrissait à peine. Mais, curieusement, on leur avait laissés la vie. Apparemment, le but de ces bipèdes était de les humilier et de les faire souffrir dès qu’ils en avaient l’occasion. Les semaines passèrent et les humains, avides de s’en débarrasser, vendirent les deux petits à des forains de passage dans la région. Le quotidien de Cyrus et Yona fut désormais réduit à être brinqueballé sur les routes, enfermés dans de minuscules cages. Les uniques haltes de la journée consistaient au dressage des deux louveteaux. Les gitans n’étaient apparemment pas des saints et préféraient la violence à la douceur. Les insultes et les coups finirent par venir à bout de Yona. Cyrus, témoin impuissant face aux sévices endurés par sa sœur, assistait à son dépérissement constant. La loupiote, lassée de vivre, avait fini par de ne plus s’alimenter. Malgré tous les encouragements et le soutien de son frère, elle mourut peu de temps après. Cyrus, quant à lui, survécut. Presque une année s’écoula, et le louveteau qui avait vu sa vie se briser devint un superbe jeune loup, fort et rusé. Soumis pendant tout ce temps à la barbarie des hommes, il était absolument impensable pour ces derniers que l’animal puisse se rebeller. Ce fut pourtant ce qu’il arriva : ivre de liberté, l’âme indomptable tapie au fond de Cyrus venait de se réveiller. Et elle allait enfin avoir sa vengeance. Profitant de l’inattention de son dresseur, Cyrus lui bondit à la gorge puis fila par la porte laissée légèrement entrouverte, laissant son tortionnaire baigner dans son sang. Vinrent de long mois de solitude, où le jeune mâle, ayant vécu presque toute sa vie en captivité, réapprenait lentement la vie sauvage, munit de son incroyable instinct de survie. Mais, par-dessus tout, vint la liberté, si chère à son cœur. Un jour pourtant, cet isolement se brisa par une rencontre : Rayzen, un autre loup, un mâle, à peu près du même âge que Cyrus. Ils se lièrent d’amitié et ne se quittèrent plus. Rayzen, jeune solitaire et farouche combattant, appris à son compère tout ce qu’un loup digne de ce nom doit savoir. Liés tels des frères, ils vivaient leur vie comme ils l’entendaient, profitant à fond de la liberté et de leur complicité. Mais ce bonheur parfait ne pouvait durer. Affamés par un hiver particulièrement difficile, les deux amis s’introduisirent un jour dans un village humain pour y dérober quelques poules bien dodues. Rayzen périt au cours de cette chasse maudite, abattu par un fermier en colère. Depuis lors, Cyrus ère sans but précis, le cœur empli de noirceur et de tristesse, son existence détruite par la barbarie des hommes.

Caractère : Intelligent, courageux et téméraire, Cyrus n’a pas froid aux yeux. Il tient à sa liberté et à son indépendance plus que tout et déteste être devant le fait accompli. Même s’il apprécie la bagarre, il n’attaque pas sans raison, seulement si on le provoque ou face à un ennemi. Assez impitoyable envers ses adversaires, il tue sans hésitation ni remords. Il est également méfiant et réfléchit, tout en gardant une part d’impulsivité. Il voue une haine incommensurable aux humains, qui ont détruit sa vie. Assez sauvage, c’est un loup qui vit sa vie à fond et qui ne pardonne pas facilement. Il est plutôt direct, parfois trop. Sans pour autant être asocial, Cyrus préfère ne pas trop se lier avec ses congénères, n’accordant sa confiance à personne, et c’est pourquoi l’amitié n’est pas son fort. Cela s’explique par la perte de son meilleur ami dans sa jeunesse et le massacre de sa famille. En clair, s’il privilégie la solitude à la compagnie de ses semblables, c’est par peur de souffrir. Secret et renfermé, il ne parle jamais de son passé. Mais derrière son masque d’indifférence et de froideur, ceux qui parviennent à gagner sa confiance découvrent en lui un loup profondément gentil, joueur à ses heures et prêt à tout pour ceux qu’il aime. Malgré tout, il est loyal envers sa meute et apprécie de chasser ou simplement discuter avec ses congénères, sans toutefois être vraiment bavard, mais il a besoin de solitude et c’est pourquoi il aime partir vadrouiller seul sur son territoire ou bien courir jusqu’à l’épuisement. Son principal défaut est sa tendance à se mettre facilement en colère. Gare à celui qui aura le malheur de le déranger pendant sa sieste ou son repas. Enfin, Cyrus n’aime personne. Il peut ressentir un semblant d’estime pour certains loups qui auraient l’immense honneur d’entrer dans ses critères très sélectifs de ceux qui valent la peine d’être considérés, mais cela ne va pas plus loin que la simple sympathie. Il a du mal à se confier et à extérioriser ses sentiments. Une bonne immersion dans ses souvenirs et les méandres de son esprit de temps à autre est indispensable au bien-être du loup gris, qui, malgré ses légers problèmes sociaux, adore la vie et la respecte profondément.

Famille : Aucune. Ses parents, un couple de solitaires, et ses cinq frères et soeurs ont été massacrés (voir histoire).

Aime : La liberté, la chasse, l’exaltation des combats, rendre service à sa meute, la victoire, les missions dangereuses, voyager, la solitude, les endroits calmes, se plonger dans ses pensées, courir, hurler à la lune.

N’aime pas : Les autres, la défaite, l’humiliation, qu’on le dérange, les humains.

Meute : Meute du Sud

Rang : Guerrier

PUF : Cyrus
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Preuves du règlement : OK BY OUTLAW

Voilà sa sign' :

Cyrus Cyrus2